À trop vouloir... maîtriser, contrôler...

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À trop vouloir...tout... tout de suite, notre monde, si rond, est devenu une grande vague qui emmène tout sur son passage, qui court on ne sait où, et dans laquelle on plonge souvent parce qu'on pense ne pas avoir le choix...

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Au cœur de la vague, il y a de tout : des petits, des grands, beaucoup d'informations, des moyens de communiquer, d'échanger mais on ne voit pas "l'autre" quand on est dans la vague... tout va si vite !

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De ce fait, on produit beaucoup d'énergie de toutes sortes, afin d'accumuler les objets fabriqués en masse, ou de rendre la nature plus fertile qu'elle ne l'est et ce, au risque de tout détruire...

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Ah oui, parce que quand on est dans la vague, on n'a pas le temps de se soucier de la vie !

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Revenir à l'essentiel, le temps d'un poème.

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Prendre le temps de se poser et juste contempler "le beau", sa simplicité et sa fragilité. Trouver l'intensité du "presque rien", l'apaisement de l'épure.

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Tout comme dans Soie d'Alessandro Barrico ou encore dans Neige de Maxence Fermine, Haïku met en exergue la beauté de la rencontre de deux êtres apparemment étrangers ; le bonheur d'un sourire, le souvenir d'un regard, l'ombre d'un mouvement. La danse s'envole, mais tout reste fragile. La vague n'est pas si loin, et elle sait être attrayante...

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Il faut du courage pour s'émerveiller des choses simples ?

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Haïku, c'est aussi la rencontre de deux chorégraphes-interprètes aux énergies très complémentaires. Haïku est notre poème japonais.